Les réunions publiques sont organisées pour informer et répondre aux questions. Ce n’est pas un débat.
Question 1 : Pourquoi ne permettent-elles pas le débat puisqu’il s’agit d’avoir un avis sur le bien fondé d’un projet de contournement et si oui, sur quel fuseau se porte notre choix ?
N’est ce pas dans le débat (contradictoire) que peut se former une opinion libre et éclairée ?
A la tribune
Elus et salariés du Conseil Départemental défendent le projet. Monsieur Le Maire de Tollevast, représentant du Président de la CAC, Monsieur Le Maire d’Hardinvast, qui accueille la réunion, Monsieur Jean, Conseiller Régional, représentant du Président du Conseil Régional, font le panégyrique du projet de contournement. A l’Agora, à la tribune, les mêmes personnes avec le même rôle. Monsieur le Président de la CAC, David Margueritte, encense ce projet tant attendu. Seul Monsieur le Maire de Cherbourg en Cotentin sera sur la réserve. A l’Espace René Le Bas, les mêmes intervenants ou leurs représentants. Avec les mêmes prises de position en faveur du projet. Seul Monsieur le Maire de Cherbourg met l’accent sur ces questionnements. Cette réunion sera marquée par une nouveauté : Les représentants du Conseil Départemental rappellent plusieurs fois la première question : Faut-il faire ou ne pas faire ce projet ?
Remarque 1 : Les prises de parole officielles à une exception près, encensent le projet
Le droit de relance
Lors de chaque réunion publique, le droit de relance n’est pas possible.
Exemples où le droit de relance du public aurait permis une meilleure et plus complète information
Il a fallu attendre la 3ème réunion publique pour qu’une réponse très partielle sur le barreau du Thivet soit apportée alors que la question avait été traitée à l’Agora d’une façon très superficielle et contestable.
Les questions sur l‘agriculture n’ont eu que des réponses approximatives. Il apparaissait clairement que les intervenants ne connaissaient pas ce sujet. (Référence à la réserve foncière du Bigard par exemple)
La réponse à la question sur l’absence de réunion publique dans la Hague n’a pas été satisfaisante. « Il n’y a pas de salle pour accueillir une telle réunion ».
Ce qui est faux bien entendu. Urville-Nacqueville, Tonneville ont sur leur territoire des salles aussi grandes que la salle d’Hardinvast.
Question 2 : Comment envisager une information digne de ce nom, si l’on ne peut pas demander à l’intervenant de préciser sa réponse quand on estime qu’il n’a pas répondu ou répondu à côté ?
Temps de parole pour le public
A Hardinvast : 10 % de parole pour le public, 90 % pour les personnes qui portent le projet ou le financement.
A l’Agora, le temps de parole de la salle sera plus important mais sans être équilibré.
A l’Espace René Le Bas, nous nous approcherons de l’équilibre.
Pluralité des points de vue – Information plurielle
Remarque 2 Aucune association environnementale, de mobilité, de cadre de vie et aucun syndicat ayant un intérêt pour le projet ne sont présents à la tribune. Le contraire aurait permis d’apporter d’autres éclairages sur le projet au public.
Remarque 3 : Cette demande avait été faite au Conseil Départemental par la Coopérative Citoyenne avant la concertation.
Remarque 4 Avant la concertation préalable, la Coopérative Citoyenne avait demandé que des points de vue de ces associations ou syndicats soient publiés dans les documents mis à disposition du public. Cette demande n’a pas abouti.
Copil
Seules deux associations représentatives ont participé aux COPIL.
Question 3 : Pourquoi deux seulement, l’ARSOC, une association qui milite depuis longtemps pour cette rocade, et une association de commerçants ?
Question 4 : Qui a déterminé leur représentativité ?